J'ai de la Chance, j'ai un cancer
Ou comment j'ai appris à voir la vie en rose!
Cancer : La maladie du siècle (on a dit pareil pour les problèmes de dos plus jeune, mais on a changé de siècle parait-il, donc ça reste logique).
Celle que certains nomment un crabe - ce qu’elle n’envisage pas, puisque c’est bon le crabe - d’autre le K, on dirait presque un nom de céréales, ou de boite de nuit, un truc matinal quoi.
Sa boule, elle, elle l’a appelée Marguerite, c’est fleuri, plus joli.
Parce que ce que ce cancer ne savait pas, c’est qu’en ce début d’été 2015, il prenait ses quartiers dans le sein d’une aventurière-guerrière aux humeurs-humours particulières.
Elle a décidé de livrer sur bout de papier son quotidien farfelu pour montrer que l’on peut aborder les choses différemment, et même y trouver certains « avantages ». Elle en a caché 53 dans ces pages.
| Genre : | Mémoires et Biographies | Langue : | français |
|---|---|---|---|
| Sous-genre : | Autobiographie | Sortie : | 18 juillet 2017 |
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Stéphanie JONTE
Je ne sais pas quels étaient vos projets pour l’été 2015, mais moi, j’avais dans l’idée d’aller me promener tranquillement en Iran.
Plans chamboulés…à cause d’une boule trouvée dans mon sein.
Début d’une nouvelle aventure. De celles qui nous confrontent à nous-mêmes, à des choix, à la vie, à la mort, de celles qui changent des choses.
Mais il y a une chose qui elle n’a pas changé, c’est ma façon de voir le monde. Joyeusement, légèrement, avec humour.
Qu’il soit noir…ou rose!
J’ai décidé de dire gentiment à ce cancer, et à tous les rabat-joies, d’aller se faire voir ailleurs. Que tristesse, déprime, douleur et tutti quanti, bien que présentes tout au long du chemin, ne doivent pas être représentatives de notre quotidien.
Que la vie reste belle, parce que tant que l’on est en vie, la possibilité d’un mieux existe.
Qu’il nous appartient d’aller le chercher, de le créer, et comme quand, petite, on me disait qu’un bisou allait transformer un crapaud en prince charmant, de transformer ce qui m’arrive de moche en son opposé.
D’embrasser les épreuves pour les transcender.